
22 Mai – 25 Mai 2025
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Art Up! Grenoble
La Villa Domus est ravie de vous retrouver pour Art Up! Grenoble 2025 au stand C3-D3. Vous y retrouverez les oeuvres de Hedwige Leroux, Kayser Josselin, Lolek, Mariela Garibay, Maurizio Galloro, Moons, Sylvie Eudes. Le catalogue des oeuvres exposées est disponible sur demande.
BIOGRAPHIES
Les œuvres de la sculptrice Mariela Garibay dégagent une volupté et une délicatesse inégalées, comme si chaque ligne et chaque courbe étaient façonnées pour capturer l’essence même de la douceur. Sans se considérer comme l’unique voix de son époque, Mariela capte avec justesse les aspirations et les émotions de tous ceux qui croisent ses créations. Chaque sculpture raconte une histoire intime, se dévoilant pleinement dans le dialogue avec le spectateur. C’est dans cette alchimie entre l’artiste, l’œuvre et le regard qu’elle devient vivante, chargée de sens.
Dès ses premiers pas dans l’art, Mariela Garibay a fait de la sculpture son langage privilégié. À travers ce médium, elle cède une part d’elle-même : ses pensées, ses désirs et ce besoin vital de partage. Chaque forme naît d’une sensibilité aiguisée, d’une écoute attentive du monde et de l’autre. Cette attention lui permet de créer des œuvres délicates et puissantes, où la grâce se mêle à une profondeur introspective. Les sculptures de Garibay deviennent des invitations à ralentir, à contempler et à retrouver une sérénité parfois enfouie.
Formée au Pérou, Mariela Garibay a affûté son talent à l’Université Pontificia Universidad Católica del Perú, avant de poursuivre avec brio un master en dessin urbain à l’Université de Barcelone, remportant par deux fois le prix Winternitz ainsi que le premier prix du concours national de dessin durant son parcours. Ses débuts avec la pierre lui ont permis d’explorer les textures et les volumes, mais c’est dans le bronze qu’elle a trouvé la liberté d’expression qu’elle recherchait. En maîtrisant la technique de la fonte à la cire perdue, Mariela a sublimé ce matériau noble, transformant ses esquisses en œuvres au caractère intemporel. Cette transition a marqué un tournant dans sa carrière, propulsant ses sculptures sur la scène internationale.
Le bronze, par sa densité et sa robustesse, semble à première vue contradictoire avec la douceur et la légèreté des formes de Mariela Garibay. Pourtant, c’est dans cet équilibre délicat qu’elle excelle. Inspirée par la rondeur et l’harmonie, ses œuvres évoquent la plénitude. Comparées parfois à celles de Botero pour leur volupté, elles s’en distinguent par leur quête d’introspection et une approche plus spirituelle, héritée de la sensibilité de la sculptrice péruvienne Tilsa Tsuchiya. Chaque courbe, chaque détail exprime une émotion, une pensée suspendue entre la matière et l’immatériel.
Son processus créatif est un dialogue constant entre l’idée et la forme. De l’esquisse sur papier au travail minutieux de l’argile, chaque étape est empreinte de patience et de respect pour les traditions. La patine finale, appliquée avec soin, révèle des nuances riches et subtiles, achevant de magnifier ses sculptures. Ces pièces, par leur éclat et leur finesse, deviennent des phares pour les âmes en quête de paix et de beauté.
Au-delà de ses sculptures, Mariela Garibay offre une expérience. Ses chérubins, ses figures poétiques, ou encore ces instants de douceur comme la pose esquissée dans Embrace, captivent, font naître un sourire ou suscitent une réflexion profonde. Qu’elles soient monumentales ou plus humbles, elles résonnent comme un écho aux moments fugaces qui colorent nos vies : une étreinte, un rêve, un instant de grâce. Fidèle à sa mission de transmission, Mariela Garibay guide ses collectionneurs et admirateurs vers un sanctuaire intérieur dans lequel la force et la douceur se rencontrent.
Aujourd’hui, forte d’une reconnaissance internationale dans l’art contemporain, Mariela Garibay continue d’enrichir le monde de ses créations. Chaque sculpture témoigne de sa capacité à allier technique et émotion, tradition et modernité. Elle nous invite à un voyage hors du temps, à travers ses formes élégantes et apaisantes, laissant dans son sillage une empreinte lumineuse et indélébile.
Dans ses tableaux, Sylvie Eudes donne vie à des silhouettes discrètes mais essentielles. Un garçon qui s’attarde au bord de l’eau, une jeune femme absorbée dans ses pensées, un couple figé dans un moment de complicité : ces présences humaines tissent un lien avec celui qui regarde, comme si l’on entrait dans une histoire à peine commencée, dont les contours restent à deviner. Les personnages de Sylvie Eudes ne sont pas seulement des figures ; ils sont des passeurs, nous invitant à devenir, pour un instant, les acteurs de ces scènes empreintes de vie.
Formée au prestigieux atelier des Gobelins, Sylvie Eudes a d’abord exploré le monde effervescent de l’animation et de la bande dessinée, collaborant sur des œuvres iconiques comme Astérix et Obélix ou Le Petit Nicolas. Mais son désir d’évasion et de liberté l’a menée naturellement vers la peinture, cet espace infini où l’imagination s’épanouit sans contrainte. En 2005, Sylvie Eudes fait une rencontre décisive avec la technique millénaire de la laque sur toile, un art complexe, exigeant, où chaque geste doit être parfait. Cette résine brillante devient l’alliée fidèle de la peintre française, permettant à ses œuvres de vibrer d’une lumière presque magique, comme si elles étaient habitées par un éclat intérieur.
Sous les mains patientes de Sylvie Eudes, la laque se transforme. Appliquée en couches successives, polie, séchée, elle révèle des textures profondes, des reflets envoûtants. Chaque tableau devient un joyau, un instant figé entre le réel et l’imaginaire. La lumière y joue le rôle principal, modulant les ambiances, sublimant les couleurs, transformant des scènes simples en univers enchanteurs. Ses compositions, épurées et précises, célèbrent la beauté de l’instant, cet équilibre fragile où tout semble suspendu.
Dans sa collection « Évasion », Sylvie Eudes nous entraine vers le lointain, au-delà des frontières visibles, dans des paysages où le calme et la volupté règnent en maîtres. Ses œuvres, infusées de lumière et de sérénité, sont des invitations à la contemplation, des respirations dans un monde souvent trop rapide. Elles parlent un langage universel, celui de l’émotion pure, et transcendent le temps et l’espace pour nous rappeler que la beauté se cache dans les détails les plus infimes, dans les reflets d’une piscine, dans l’éclat d’un ciel changeant, dans le silence d’un moment partagé.
Sylvie Eudes, magicienne de la lumière, des couleurs et des perspectives, peint un monde dans lequel on voudrait s’attarder, un monde qui, une fois entré dans notre regard, ne nous quitte plus. Ses œuvres, éclats d’un rêve éveillé, sont des promesses d’évasion, des fragments d’éternité que l’on emporte avec soi.
Hedwige Leroux est une sculptrice belge dont le travail en bronze incarne avec une rare intensité la féminité contemporaine. Née en 1961, Hedwige se démarque par une vision artistique qui mêle élégance, modernité et une profonde sensibilité au monde qui l’entoure. Depuis ses premières années, son intérêt pour les formes et les matériaux s’est manifesté par des études en peinture et en dessin à l’Académie d’art d’Uccle à Bruxelles. Pourtant, c’est dans la sculpture qu’elle a trouvé son véritable langage.
En 2008, une rencontre déterminante avec la sculptrice Luo Li Rong marque un tournant dans sa carrière. Sous l’influence de cette artiste reconnue, Hedwige Leroux perfectionne l’art du modelage de l’argile et approfondit sa compréhension du corps humain. Luo Li Rong lui enseigne également l’importance du regard – non seulement celui du créateur face à son sujet, mais aussi celui du spectateur confronté à l’œuvre. Cette période est fondatrice et ancre une pratique méticuleuse dans chaque étape de son processus créatif, de la terre à la cire, puis du bronze au ciselage et à la patine finale.
Les sculptures d’Hedwige Leroux sont à la fois classiques dans leur maîtrise technique et résolument modernes dans leur thématique. Ses œuvres représentent souvent des femmes longilignes, sereines et rayonnantes, ancrées dans un monde où tradition et modernité cohabitent harmonieusement. La femme, au cœur de son univers, est dépeinte dans toute sa complexité : confiante, réfléchie, parfois rêveuse, toujours consciente d’elle-même. Certaines de ses pièces intègrent des éléments du quotidien, témoins d’une époque qui évolue rapidement. Ainsi, une sculpture comme Miroir d’aujourd’hui représente une femme prenant un selfie – une scène banale, mais qui, sous les mains de l’artiste, devient une réflexion sur l’identité et la perception dans l’ère numérique.
Le choix du bronze comme matériau de prédilection pour Hedwige Leroux est loin d’être anodin. Ce matériau noble et durable confère à ses sculptures une présence intemporelle tout en soulignant leur ancrage dans le présent. Le contraste entre la solidité du bronze et la légèreté des poses ou des expressions crée un dialogue fascinant entre matière et mouvement. Chaque détail, qu’il s’agisse d’une mèche de cheveux ou d’un pli de vêtement, est le résultat d’un travail patient et rigoureux.
Les expositions de ses œuvres reflètent son rayonnement international. Hedwige Leroux a présenté ses créations dans des galeries de renom, de Paris à Honfleur en passant par des espaces dédiés à l’art contemporain en Suisse et à Shanghai. Ces cadres prestigieux offrent une vitrine idéale à son travail, qui ne manque jamais d’attirer l’attention des collectionneurs et des amateurs d’art. Chaque exposition d’Hedwige Leroux est l’occasion pour le public de découvrir une nouvelle facette de son talent, qu’il s’agisse de ses sculptures les plus récentes ou de ses pièces emblématiques.
L’impact des sculptures d’Hedwige Leroux réside dans leur capacité à éveiller des émotions et à raconter des histoires universelles. Elles nous parlent de beauté, de résilience, mais aussi de la complexité d’être une femme dans un monde en constante évolution. En observant ses œuvres, on ne peut qu’être frappé par leur sincérité et leur profondeur, témoignant du regard aigu qu’elle porte sur la société.
Hedwige Leroux continue d’explorer de nouvelles manières d’exprimer sa vision artistique. Son atelier, où se mêlent tradition et innovation, reste un lieu d’effervescence créative. Chaque sculpture qui en sort est une invitation à la contemplation, un hommage à la féminité sous toutes ses formes. Dans le monde de l’art contemporain, Hedwige Leroux occupe une place singulière, résolument tournée vers l’avenir tout en restant fidèle à des valeurs intemporelles.
Parmi les jeunes voix qui émergent dans la sculpture contemporaine, Josselin Kayser se distingue. Il conjugue avec assurance, exigence technique classique et un regard ancré dans son époque. Son langage artistique, affûté et singulier, s’enracine dans une tradition séculaire tout en s’inscrivant résolument dans l’esthétique contemporaine. Avant d’entrer en atelier, il y eut les pierres anciennes. Josselin Kayser a été formé à la restauration du patrimoine monumental, et c’est à ce titre qu’il a participé, entre autres chantiers d’envergure, à la rénovation de la cathédrale de Reims. Dans ces lieux habités par les siècles, l’artiste en devenir a appris le silence du geste juste, la patience du détail, l’humilité face à la matière. Cette première vie dans les coulisses du sacré a ancré Josselin Kayser dans une approche rigoureuse et presque méditative du travail manuel — une école de la lenteur, du respect, de l’observation. Rien n’y est anodin : ni la taille d’une moulure, ni l’inclinaison d’un éclat, ni la direction d’un grain. Et cette rigueur, cette dévotion à matière, se retrouve intacte dans son œuvre d’aujourd’hui.
Mais c’est ailleurs que Josselin Kayser choisit d’imprimer sa parole d’artiste. À la pierre de taille s’ajoute peu à peu une réflexion sur le monde, sur les objets qui nous entourent, sur les symboles qui structurent nos désirs. Kayser commence à détourner l’héritage. Il s’approprie les outils de la sculpture classique pour leur insuffler une énergie urbaine, contemporaine, à la fois immédiate et chargée de mémoire. Josselin fait le lien entre la statuaire sacrée et la mythologie populaire. Sneakers, consoles de jeux, ballons de basket, boîtes de chaussures : tous ces objets nés de l’instant, du mouvement, du désir, deviennent sous ses mains denses et silencieux. Sculptés dans le marbre de Carrare — pierre mythique s’il en est, qui fut celle des frontons antiques, des Madones florentines, des gisants royaux — ils acquièrent une tout autre gravité. La souplesse du cuir devient minérale. La semelle devient bas-relief. Le geste est précis, chirurgical. Et pourtant, quelque chose d’inattendu se glisse dans chaque pièce : une poésie brutale, une mémoire latente, un regard presque archéologique sur notre époque.
Josselin Kayser fait partie de ces rares sculpteurs capables d’infuser à la pierre une forme de présence magnétique. Il ne se contente pas de figer des icônes contemporaines : il les élève sans les trahir. Ce n’est pas un détournement, ni une parodie. C’est une élévation. Une transmutation de la normalité vers l’iconique. Ce qui appartenait à la rue s’invite dans l’histoire de l’art. Ce qui passait inaperçu devient monument. Chaque œuvre de Josselin Kayser devient une tension : entre la densité du marbre et la légèreté du sujet, entre la vitesse de nos vies et la lenteur du ciseau, entre la vibration urbaine et le silence de l’atelier. On pense parfois à Hirotoshi Ito dans cette capacité à faire dialoguer la pierre avec l’inattendu, à révéler la souplesse là où l’on attend la rigidité, à convoquer le sourire sans perdre la profondeur.
Mais Josselin Kayser trace sa propre voie. Il sculpte à mains nues l’ironie douce de notre époque, sans cynisme ni didactisme. Il parle de ce que nous possédons, de ce que nous désirons, de ce que nous usons — et de ce que nous sacralisons sans même nous en rendre compte. Les œuvres de Kayser sont des vestiges du présent. Des reliques profanes. Des artefacts de notre quotidien figés dans la matière des siècles. Ce qu’il nous donne à voir, c’est une mémoire immédiate. Une archive du culte contemporain, où la Air Jordan en marbre devient totem, la boîte à chaussure Nike devient reliquaire, la Playstation en pierre devient fragment d’autel. Ce n’est ni nostalgique, ni critique. C’est précis, puissant, ancré.
Josselin Kayser appartient à cette lignée exigeante de sculpteurs qui ne cèdent rien à la facilité. Chaque œuvre demande du temps, de l’endurance, une attention extrême aux textures, aux courbes, aux infimes vibrations de la surface. Rien n’est surjoué, tout est ressenti. Son atelier est un lieu de concentration presque monastique, où se croisent la rue et le sacré, le poids du marbre et la légèreté du geste. Dans un monde qui valorise la vitesse, Josselin Kayser choisit le ralentissement. Dans un monde saturé d’images, il propose de revenir à la matière. Il n’illustre pas l’époque, il l’incarne — bloc après bloc, pièce après pièce, comme on taille dans la pierre pour y chercher une vérité.
Dans le secret de son atelier niché au cœur de la Sarthe, un souffle ancien prend vie sous les mains de Lolek. De son vrai nom Laurent Wilga Lerat, cet artiste sculpteur, né le 14 mai 1984 à Boulogne-Billancourt, mène une quête silencieuse : immortaliser l’essence du vivant dans l’immobilité vibrante du bronze. Les inspirations de Lolek naissent d’un émerveillement constant devant la nature et ses créatures, qu’il observe avec une attention presque mystique. Chaque ligne, chaque courbe dans ses sculptures évoque la force et la grâce des éléments naturels, que le sculpteur français cherche à transcender.
Dès son enfance, le destin de Lolek s’écrit au contact de la matière. À 10 ans, ses premiers pastels et dessins laissent entrevoir un regard singulier sur le monde. Deux ans plus tard, ses premières sculptures en bronze, exposées au public et raflant tous les prix des concours artistiques auxquels le sculpteur en devenir participe, dénotent une maturité étonnante pour un si jeune créateur. C’est cette précocité qui permettra à Lolek d’oser dès le départ des formats ambitieux.
Lolek ne suit pas les sentiers tracés par les conventions de l’art. Autodidacte, il s’épanouit hors des cadres, forgeant un style qui lui est propre. Ses formes, épurées et généreuses, racontent une histoire de mouvement figé dans le temps. Les animaux, notamment les chats et les chiens, peuplent l’univers de Lolek, traduisant son admiration pour leur noblesse et leur simplicité. Ces figures emblématiques se retrouvent dans des œuvres telles que Le Gardien, une imposante sculpture de chien en bronze, ou L’Élan du Félin, où un chat semble prêt à bondir hors de sa base. Mais au-delà de ces figures familières, Lolek embrasse l’échelle monumentale. Ses sculptures, immenses et imposantes, dominent l’espace tout en lui insufflant une profonde quiétude. Elles sont des ancrages, des phares qui interpellent par leur puissance.
Le bronze, ce métal millénaire, se fait sous les doigts de l’artiste, un écho à l’éternité. Maîtrisant la sculpture de la conception de l’oeuvre à son vernis final depuis son atelier il joue avec les patines, les teintes et les textures pour insuffler à chaque pièce une profondeur unique. Il explore des techniques variées : coulée traditionnelle, cire perdue, ou encore finitions innovantes qui donnent à ses œuvres une lueur presque organique. Lolek ne se contente pas de façonner des pièces d’art ; il façonne des présences. Ses créations semblent respirer, prêtes à se mouvoir d’un instant à l’autre.
Cette maîtrise a permis à Lolek d’exposer ses œuvres dans les plus grandes galeries de France, d’Avignon à Saint-Paul-de-Vence en passant par Honfleur. Mais ses sculptures ne se limitent pas aux espaces feutrés des galeries ; elles investissent aussi les espaces publics, où elles entrent en résonance avec l’environnement et le regard des passants. Parmi ses pièces les plus marquantes, Le Colosse Réfléchi, imposante figure d’homme accroupi, invite à la méditation, tandis que L’Ascension Animale capture la grâce d’un aigle en plein vol. Fort de cette reconnaissance, Lolek bénéficie de la confiance d’institutions telles que la mairie de Bonneville, qui lui confie l’installation d’œuvres pérennes pour inaugurer son éco-quartier. Le travail de Lolek dépasse les frontières de son pays natal, traversant l’Europe au gré des salons d’art contemporain, de Barcelone à Zurich, de Paris à Bruxelles. Chaque exposition est une invitation à plonger dans son univers et à ressentir la force tranquille de ses sculptures monumentales.
Mais ce qui distingue Lolek, au-delà de sa maîtrise technique et de son rayonnement, c’est sa vision. Dans ses œuvres monumentales, le sculpteur français capture l’équilibre précaire entre force et fragilité, entre le poids imposant du bronze et la douceur des formes qu’il sculpte. Chaque courbe, chaque texture raconte une histoire d’émotion brute, de tension et de relâchement. L’artiste donne à voir un monde où la matière transcende son inertie pour devenir émotion.
Lolek, artiste de l’intemporel, continue de créer avec la conviction que chaque sculpture – légère ou monumentale -, est une ancre dans le tumulte du monde, un rappel que l’art, comme la vie, peut être à la fois puissant et délicat.
Depuis son atelier bercé par la sérénité des Alpes, Maurizio Galloro façonne une œuvre profondément enracinée dans la contemplation des éléments et l’harmonie du vivant. Originaire de cette région où l’ombre des sommets dialogue avec la lumière des vallées, le peintre français développe très tôt une fascination pour la dualité inhérente à son environnement : la force brute et la délicatesse infinie, la permanence des pierres et la fugacité des cieux.
Les premiers émois artistiques de Maurizio Galloro émergent au rythme de ses longues marches solitaires en montagne, où chaque roche, chaque ombre semble murmurer une histoire. Animé par cette sensibilité, le jeune artiste en devenir se forme à la peinture et affine sa technique en explorant les subtilités des matériaux : la texture des pigments naturels, les jeux de transparence, et les empreintes laissées par les outils qu’il façonne lui-même.
Maurizio Galloro puise son inspiration dans l’héritage des maîtres du clair-obscur et du minimalisme, trouvant chez Caravaggio la puissance dramatique de la lumière, chez William Turner la poésie des atmosphères éthérées, et chez Pierre Soulages l’expressivité de la matière et du contraste. À cette fascination pour l’art pictural, Maurizio Galloro ajoute l’influence du land art, où la relation entre l’œuvre et son environnement devient essentielle. De cette alchimie naît un langage visuel singulier, oscillant entre intériorité et universalité.
De la précision de son travail à l’huile au geste instinctif de son couteau avec la technique alla prima, Maurizio Galloro donne à ses œuvres une spontanéité et une intensité vibrante. Ses toiles, empreintes d’une sérénité envoûtante, plongent le spectateur dans un monde où chaque nuance, chaque trace compte. La palette du peintre français, dominée par des blancs nacrés, des gris vaporeux et des ombres fuyantes, est traversée d’éclats lumineux, témoins d’un tête-à-tête intense entre ordre et chaos, équilibre et rupture.
Parmi les œuvres majeures de Maurizio Galloro, Acceptation s’impose comme une pièce emblématique. Cette toile baignée de nuances de gris et de lumière diffuse, traduit la rencontre entre le tumulte urbain et une forme d’apaisement intérieur. Les textures travaillées au couteau laissent apparaître des fragments d’architecture et de reflets incertains, comme si la ville elle-même oscillait entre effacement et renaissance. Avec Au plus profond, l’artiste plonge dans une exploration sensorielle de la lumière et de la matière. Les contrastes saisissants entre les ombres et les éclats lumineux semblent révéler un espace en suspension, une atmosphère où le spectateur est invité à s’immerger. Chaque relief, chaque trace laissée par le geste de l’artiste devient une empreinte de mémoire, un écho des paysages intérieurs et extérieurs qu’il réinvente sur la toile.
Exposé dans les grandes capitales de l’art, de Milan à Tokyo en passant par New York, Maurizio Galloro continue de marquer les esprits par son approche poétique et méditative. Ses œuvres ne se contentent pas d’être contemplées ; elles se vivent, elles se ressentent. Chaque création devient un dialogue silencieux entre l’artiste, son sujet, et celui qui s’arrête pour écouter.
À travers son art, Maurizio Galloro nous rappelle que la nature, à la fois fragile et invincible, est une source infinie de beauté et d’inspiration. Ses tableaux ne sont pas seulement des paysages, mais des états d’âme capturés, des fragments d’éternité offerts à nos propres réflexions.
L’art est un dialogue silencieux entre l’œuvre et celui qui la regarde, une brèche ouverte dans le quotidien, une porte vers l’émotion pure, la réflexion brute. Le sculpteur Moons en fait son territoire, un espace où les formes et les matières se rencontrent, s’assemblent, se transforment. Trouvant en France un écho parfait à sa vision, Moons façonne des œuvres marquées par leur époque, où se mêlent fragments de culture, éclats d’humanité et reflets d’un monde en perpétuel mouvement. La vitalité de la Pop Culture se conjugue à son regard introspectif, donnant naissance à des créations qui interpellent, éblouissent ou troublent. Mais au-delà de l’objet, c’est l’émotion qui importe, la question qu’il suscite, la faille qu’il révèle.
Rien n’échappe à Moons : le détail infime, l’accélération technologique, les contrastes du monde moderne. Tout devient matière à créer. Moons capte, absorbe, réinvente. Son regard est celui d’un observateur attentif, imprégné du tumulte du monde sans jamais s’y perdre. L’anonymat de Moons n’est pas un effacement mais une posture, un choix assumé qui lui permet de rester au plus proche du réel, libre de se fondre dans l’ordinaire pour mieux en extraire l’essence. Le sculpteur arpente les rues, les galeries, les conversations, transformant ce qu’il perçoit en œuvres qui interrogent notre rapport à l’image, au temps, à la mémoire.
Né au Liban, Moons a trouvé dans l’art un refuge et un langage dès l’enfance. Du dessin au graphisme, puis à la sculpture murale, l’artiste façonne une identité artistique où chaque geste pèse, où chaque choix dialogue avec le monde. Son pseudonyme, Moons, évoque la Lune, cette présence discrète mais constante, éclairant l’obscur d’une lumière fugace et essentielle. Ses œuvres portent cette même dualité, entre force et fragilité, présence et mystère.
Les matériaux ont une mémoire et Moons en explore les résonances. Bois, métal, objets manufacturés ou débris du quotidien deviennent dans ses mains des fragments d’histoires recomposées. Inspiré par les avant-gardes du XXe siècle, de Picasso à Duchamp, Moons perpétue l’art de l’assemblage, donnant une seconde vie aux choses, les détournant pour leur insuffler une nouvelle voix. Par cette pratique, le sculpteur contemporain interroge la nature même de l’art, joue avec l’espace et le volume, et nous invite à porter un regard neuf sur ce que l’on croyait connaître. Finalement, Moons questionne. À travers l’appropriation, l’artiste dialogue avec l’histoire et la culture contemporaine, déconstruit des images, réinterprète des icônes et détourne des symboles pour en révéler la charge critique. Comme Warhol avant lui, Moons fait de cette démarche un acte de réflexion : que disent nos objets et nos images de nous ? Que révèlent-ils de nos désirs, de nos croyances, de notre rapport à la consommation ?
Entre assemblage et appropriation, Moons invente un langage qui dépasse les conventions. Ses œuvres sont plus que des compositions, ce sont des expériences, des ponts entre le sensible et l’intellectuel. Chaque détail, chaque nuance est une invitation à explorer, à ressentir. Ses sculptures sont des poèmes visuels, des récits polysensoriels où le tangible dialogue avec l’invisible. Moons célèbre l’art comme un espace de réconciliation, un terrain où les frontières s’effacent, où les cultures se croisent et se répondent. Dans ce langage universel qu’il façonne, Moons donne à chacun la liberté de projeter ses propres émotions, d’écrire sa propre histoire. Ses sculptures murales sont autant de fenêtres ouvertes sur le monde – des éclats de réalité transformés en promesses d’évasion.
GARIBAY Mariela – BIOGRAPHIE
Les œuvres de la sculptrice Mariela Garibay dégagent une volupté et une délicatesse inégalées, comme si chaque ligne et chaque courbe étaient façonnées pour capturer l’essence même de la douceur. Sans se considérer comme l’unique voix de son époque, Mariela capte avec justesse les aspirations et les émotions de tous ceux qui croisent ses créations. Chaque sculpture raconte une histoire intime, se dévoilant pleinement dans le dialogue avec le spectateur. C’est dans cette alchimie entre l’artiste, l’œuvre et le regard qu’elle devient vivante, chargée de sens.
Dès ses premiers pas dans l’art, Mariela Garibay a fait de la sculpture son langage privilégié. À travers ce médium, elle cède une part d’elle-même : ses pensées, ses désirs et ce besoin vital de partage. Chaque forme naît d’une sensibilité aiguisée, d’une écoute attentive du monde et de l’autre. Cette attention lui permet de créer des œuvres délicates et puissantes, où la grâce se mêle à une profondeur introspective. Les sculptures de Garibay deviennent des invitations à ralentir, à contempler et à retrouver une sérénité parfois enfouie.
Formée au Pérou, Mariela Garibay a affûté son talent à l’Université Pontificia Universidad Católica del Perú, avant de poursuivre avec brio un master en dessin urbain à l’Université de Barcelone, remportant par deux fois le prix Winternitz ainsi que le premier prix du concours national de dessin durant son parcours. Ses débuts avec la pierre lui ont permis d’explorer les textures et les volumes, mais c’est dans le bronze qu’elle a trouvé la liberté d’expression qu’elle recherchait. En maîtrisant la technique de la fonte à la cire perdue, Mariela a sublimé ce matériau noble, transformant ses esquisses en œuvres au caractère intemporel. Cette transition a marqué un tournant dans sa carrière, propulsant ses sculptures sur la scène internationale.
Le bronze, par sa densité et sa robustesse, semble à première vue contradictoire avec la douceur et la légèreté des formes de Mariela Garibay. Pourtant, c’est dans cet équilibre délicat qu’elle excelle. Inspirée par la rondeur et l’harmonie, ses œuvres évoquent la plénitude. Comparées parfois à celles de Botero pour leur volupté, elles s’en distinguent par leur quête d’introspection et une approche plus spirituelle, héritée de la sensibilité de la sculptrice péruvienne Tilsa Tsuchiya. Chaque courbe, chaque détail exprime une émotion, une pensée suspendue entre la matière et l’immatériel.
Son processus créatif est un dialogue constant entre l’idée et la forme. De l’esquisse sur papier au travail minutieux de l’argile, chaque étape est empreinte de patience et de respect pour les traditions. La patine finale, appliquée avec soin, révèle des nuances riches et subtiles, achevant de magnifier ses sculptures. Ces pièces, par leur éclat et leur finesse, deviennent des phares pour les âmes en quête de paix et de beauté.
Au-delà de ses sculptures, Mariela Garibay offre une expérience. Ses chérubins, ses figures poétiques, ou encore ces instants de douceur comme la pose esquissée dans Embrace, captivent, font naître un sourire ou suscitent une réflexion profonde. Qu’elles soient monumentales ou plus humbles, elles résonnent comme un écho aux moments fugaces qui colorent nos vies : une étreinte, un rêve, un instant de grâce. Fidèle à sa mission de transmission, Mariela Garibay guide ses collectionneurs et admirateurs vers un sanctuaire intérieur dans lequel la force et la douceur se rencontrent.
Aujourd’hui, forte d’une reconnaissance internationale dans l’art contemporain, Mariela Garibay continue d’enrichir le monde de ses créations. Chaque sculpture témoigne de sa capacité à allier technique et émotion, tradition et modernité. Elle nous invite à un voyage hors du temps, à travers ses formes élégantes et apaisantes, laissant dans son sillage une empreinte lumineuse et indélébile.
EUDES Sylvie – ŒUVRES CHOISIES
EUDES Sylvie – BIOGRAPHIE
Depuis les étendues douces et brumeuses de la Normandie, Sylvie Eudes s’est tracé un chemin dans lequel la lumière danse, où la couleur murmure des secrets, où chaque coup de pinceau est une invitation à la rêverie. Petite fille, Sylvie délaissait déjà les poupées pour plonger dans les affres du dessin et de la peinture, explorant instinctivement un langage qui deviendrait l’essence de son être. Aujourd’hui, ses œuvres, comme des fenêtres ouvertes sur l’ailleurs, nous happent et nous enveloppent dans une poésie visuelle unique.
Les toiles de Sylvie Eudes capturent un souffle intemporel. Entre les horizons normands de son enfance et les paysages solaires de la Californie, Sylvie distille un monde baigné d’une lumière qui semble éternelle. On devine l’écho d’Edward Hopper dans ses silences empreints de mystère, la clarté de David Hockney dans ses couleurs vibrantes, mais sa voix reste la sienne, lumineuse et singulière. Les piscines de Sylvie Eudes, miroirs d’eau et d’évasion, scintillent sous des ciels sans fin, évoquant des instants suspendus, fragiles et puissants à la fois. L’eau, la lumière, les ombres légères – tout semble chuchoter, convoquer des souvenirs enfouis que l’on croyait oubliés.
Dans ses tableaux, Sylvie Eudes donne vie à des silhouettes discrètes mais essentielles. Un garçon qui s’attarde au bord de l’eau, une jeune femme absorbée dans ses pensées, un couple figé dans un moment de complicité : ces présences humaines tissent un lien avec celui qui regarde, comme si l’on entrait dans une histoire à peine commencée, dont les contours restent à deviner. Les personnages de Sylvie Eudes ne sont pas seulement des figures ; ils sont des passeurs, nous invitant à devenir, pour un instant, les acteurs de ces scènes empreintes de vie.
Formée au prestigieux atelier des Gobelins, Sylvie Eudes a d’abord exploré le monde effervescent de l’animation et de la bande dessinée, collaborant sur des œuvres iconiques comme Astérix et Obélix ou Le Petit Nicolas. Mais son désir d’évasion et de liberté l’a menée naturellement vers la peinture, cet espace infini où l’imagination s’épanouit sans contrainte. En 2005, Sylvie Eudes fait une rencontre décisive avec la technique millénaire de la laque sur toile, un art complexe, exigeant, où chaque geste doit être parfait. Cette résine brillante devient l’alliée fidèle de la peintre française, permettant à ses œuvres de vibrer d’une lumière presque magique, comme si elles étaient habitées par un éclat intérieur.
Sous les mains patientes de Sylvie Eudes, la laque se transforme. Appliquée en couches successives, polie, séchée, elle révèle des textures profondes, des reflets envoûtants. Chaque tableau devient un joyau, un instant figé entre le réel et l’imaginaire. La lumière y joue le rôle principal, modulant les ambiances, sublimant les couleurs, transformant des scènes simples en univers enchanteurs. Ses compositions, épurées et précises, célèbrent la beauté de l’instant, cet équilibre fragile où tout semble suspendu.
Dans sa collection « Évasion », Sylvie Eudes nous entraine vers le lointain, au-delà des frontières visibles, dans des paysages où le calme et la volupté règnent en maîtres. Ses œuvres, infusées de lumière et de sérénité, sont des invitations à la contemplation, des respirations dans un monde souvent trop rapide. Elles parlent un langage universel, celui de l’émotion pure, et transcendent le temps et l’espace pour nous rappeler que la beauté se cache dans les détails les plus infimes, dans les reflets d’une piscine, dans l’éclat d’un ciel changeant, dans le silence d’un moment partagé.
Sylvie Eudes, magicienne de la lumière, des couleurs et des perspectives, peint un monde dans lequel on voudrait s’attarder, un monde qui, une fois entré dans notre regard, ne nous quitte plus. Ses œuvres, éclats d’un rêve éveillé, sont des promesses d’évasion, des fragments d’éternité que l’on emporte avec soi.
LEROUX Hedwige – BIOGRAPHIE
Hedwige Leroux est une sculptrice belge dont le travail en bronze incarne avec une rare intensité la féminité contemporaine. Née en 1961, Hedwige se démarque par une vision artistique qui mêle élégance, modernité et une profonde sensibilité au monde qui l’entoure. Depuis ses premières années, son intérêt pour les formes et les matériaux s’est manifesté par des études en peinture et en dessin à l’Académie d’art d’Uccle à Bruxelles. Pourtant, c’est dans la sculpture qu’elle a trouvé son véritable langage.
En 2008, une rencontre déterminante avec la sculptrice Luo Li Rong marque un tournant dans sa carrière. Sous l’influence de cette artiste reconnue, Hedwige Leroux perfectionne l’art du modelage de l’argile et approfondit sa compréhension du corps humain. Luo Li Rong lui enseigne également l’importance du regard – non seulement celui du créateur face à son sujet, mais aussi celui du spectateur confronté à l’œuvre. Cette période est fondatrice et ancre une pratique méticuleuse dans chaque étape de son processus créatif, de la terre à la cire, puis du bronze au ciselage et à la patine finale.
Les sculptures d’Hedwige Leroux sont à la fois classiques dans leur maîtrise technique et résolument modernes dans leur thématique. Ses œuvres représentent souvent des femmes longilignes, sereines et rayonnantes, ancrées dans un monde où tradition et modernité cohabitent harmonieusement. La femme, au cœur de son univers, est dépeinte dans toute sa complexité : confiante, réfléchie, parfois rêveuse, toujours consciente d’elle-même. Certaines de ses pièces intègrent des éléments du quotidien, témoins d’une époque qui évolue rapidement. Ainsi, une sculpture comme Miroir d’aujourd’hui représente une femme prenant un selfie – une scène banale, mais qui, sous les mains de l’artiste, devient une réflexion sur l’identité et la perception dans l’ère numérique.
Le choix du bronze comme matériau de prédilection pour Hedwige Leroux est loin d’être anodin. Ce matériau noble et durable confère à ses sculptures une présence intemporelle tout en soulignant leur ancrage dans le présent. Le contraste entre la solidité du bronze et la légèreté des poses ou des expressions crée un dialogue fascinant entre matière et mouvement. Chaque détail, qu’il s’agisse d’une mèche de cheveux ou d’un pli de vêtement, est le résultat d’un travail patient et rigoureux.
Les expositions de ses œuvres reflètent son rayonnement international. Hedwige Leroux a présenté ses créations dans des galeries de renom, de Paris à Honfleur en passant par des espaces dédiés à l’art contemporain en Suisse et à Shanghai. Ces cadres prestigieux offrent une vitrine idéale à son travail, qui ne manque jamais d’attirer l’attention des collectionneurs et des amateurs d’art. Chaque exposition d’Hedwige Leroux est l’occasion pour le public de découvrir une nouvelle facette de son talent, qu’il s’agisse de ses sculptures les plus récentes ou de ses pièces emblématiques.
L’impact des sculptures d’Hedwige Leroux réside dans leur capacité à éveiller des émotions et à raconter des histoires universelles. Elles nous parlent de beauté, de résilience, mais aussi de la complexité d’être une femme dans un monde en constante évolution. En observant ses œuvres, on ne peut qu’être frappé par leur sincérité et leur profondeur, témoignant du regard aigu qu’elle porte sur la société.
Hedwige Leroux continue d’explorer de nouvelles manières d’exprimer sa vision artistique. Son atelier, où se mêlent tradition et innovation, reste un lieu d’effervescence créative. Chaque sculpture qui en sort est une invitation à la contemplation, un hommage à la féminité sous toutes ses formes. Dans le monde de l’art contemporain, Hedwige Leroux occupe une place singulière, résolument tournée vers l’avenir tout en restant fidèle à des valeurs intemporelles.
KAYSER Josselin – BIOGRAPHIE
Parmi les jeunes voix qui émergent dans la sculpture contemporaine, Josselin Kayser se distingue. Il conjugue avec assurance, exigence technique classique et un regard ancré dans son époque. Son langage artistique, affûté et singulier, s’enracine dans une tradition séculaire tout en s’inscrivant résolument dans l’esthétique contemporaine. Avant d’entrer en atelier, il y eut les pierres anciennes. Josselin Kayser a été formé à la restauration du patrimoine monumental, et c’est à ce titre qu’il a participé, entre autres chantiers d’envergure, à la rénovation de la cathédrale de Reims. Dans ces lieux habités par les siècles, l’artiste en devenir a appris le silence du geste juste, la patience du détail, l’humilité face à la matière. Cette première vie dans les coulisses du sacré a ancré Josselin Kayser dans une approche rigoureuse et presque méditative du travail manuel — une école de la lenteur, du respect, de l’observation. Rien n’y est anodin : ni la taille d’une moulure, ni l’inclinaison d’un éclat, ni la direction d’un grain. Et cette rigueur, cette dévotion à matière, se retrouve intacte dans son œuvre d’aujourd’hui.
Mais c’est ailleurs que Josselin Kayser choisit d’imprimer sa parole d’artiste. À la pierre de taille s’ajoute peu à peu une réflexion sur le monde, sur les objets qui nous entourent, sur les symboles qui structurent nos désirs. Kayser commence à détourner l’héritage. Il s’approprie les outils de la sculpture classique pour leur insuffler une énergie urbaine, contemporaine, à la fois immédiate et chargée de mémoire. Josselin fait le lien entre la statuaire sacrée et la mythologie populaire. Sneakers, consoles de jeux, ballons de basket, boîtes de chaussures : tous ces objets nés de l’instant, du mouvement, du désir, deviennent sous ses mains denses et silencieux. Sculptés dans le marbre de Carrare — pierre mythique s’il en est, qui fut celle des frontons antiques, des Madones florentines, des gisants royaux — ils acquièrent une tout autre gravité. La souplesse du cuir devient minérale. La semelle devient bas-relief. Le geste est précis, chirurgical. Et pourtant, quelque chose d’inattendu se glisse dans chaque pièce : une poésie brutale, une mémoire latente, un regard presque archéologique sur notre époque.
Josselin Kayser fait partie de ces rares sculpteurs capables d’infuser à la pierre une forme de présence magnétique. Il ne se contente pas de figer des icônes contemporaines : il les élève sans les trahir. Ce n’est pas un détournement, ni une parodie. C’est une élévation. Une transmutation de la normalité vers l’iconique. Ce qui appartenait à la rue s’invite dans l’histoire de l’art. Ce qui passait inaperçu devient monument. Chaque œuvre de Josselin Kayser devient une tension : entre la densité du marbre et la légèreté du sujet, entre la vitesse de nos vies et la lenteur du ciseau, entre la vibration urbaine et le silence de l’atelier. On pense parfois à Hirotoshi Ito dans cette capacité à faire dialoguer la pierre avec l’inattendu, à révéler la souplesse là où l’on attend la rigidité, à convoquer le sourire sans perdre la profondeur.
Mais Josselin Kayser trace sa propre voie. Il sculpte à mains nues l’ironie douce de notre époque, sans cynisme ni didactisme. Il parle de ce que nous possédons, de ce que nous désirons, de ce que nous usons — et de ce que nous sacralisons sans même nous en rendre compte. Les œuvres de Kayser sont des vestiges du présent. Des reliques profanes. Des artefacts de notre quotidien figés dans la matière des siècles. Ce qu’il nous donne à voir, c’est une mémoire immédiate. Une archive du culte contemporain, où la Air Jordan en marbre devient totem, la boîte à chaussure Nike devient reliquaire, la Playstation en pierre devient fragment d’autel. Ce n’est ni nostalgique, ni critique. C’est précis, puissant, ancré.
Josselin Kayser appartient à cette lignée exigeante de sculpteurs qui ne cèdent rien à la facilité. Chaque œuvre demande du temps, de l’endurance, une attention extrême aux textures, aux courbes, aux infimes vibrations de la surface. Rien n’est surjoué, tout est ressenti. Son atelier est un lieu de concentration presque monastique, où se croisent la rue et le sacré, le poids du marbre et la légèreté du geste. Dans un monde qui valorise la vitesse, Josselin Kayser choisit le ralentissement. Dans un monde saturé d’images, il propose de revenir à la matière. Il n’illustre pas l’époque, il l’incarne — bloc après bloc, pièce après pièce, comme on taille dans la pierre pour y chercher une vérité.
LOLEK – BIOGRAPHIE
Dans le secret de son atelier niché au cœur de la Sarthe, un souffle ancien prend vie sous les mains de Lolek. De son vrai nom Laurent Wilga Lerat, cet artiste sculpteur, né le 14 mai 1984 à Boulogne-Billancourt, mène une quête silencieuse : immortaliser l’essence du vivant dans l’immobilité vibrante du bronze. Les inspirations de Lolek naissent d’un émerveillement constant devant la nature et ses créatures, qu’il observe avec une attention presque mystique. Chaque ligne, chaque courbe dans ses sculptures évoque la force et la grâce des éléments naturels, que le sculpteur français cherche à transcender.
Dès son enfance, le destin de Lolek s’écrit au contact de la matière. À 10 ans, ses premiers pastels et dessins laissent entrevoir un regard singulier sur le monde. Deux ans plus tard, ses premières sculptures en bronze, exposées au public et raflant tous les prix des concours artistiques auxquels le sculpteur en devenir participe, dénotent une maturité étonnante pour un si jeune créateur. C’est cette précocité qui permettra à Lolek d’oser dès le départ des formats ambitieux.
Lolek ne suit pas les sentiers tracés par les conventions de l’art. Autodidacte, il s’épanouit hors des cadres, forgeant un style qui lui est propre. Ses formes, épurées et généreuses, racontent une histoire de mouvement figé dans le temps. Les animaux, notamment les chats et les chiens, peuplent l’univers de Lolek, traduisant son admiration pour leur noblesse et leur simplicité. Ces figures emblématiques se retrouvent dans des œuvres telles que Le Gardien, une imposante sculpture de chien en bronze, ou L’Élan du Félin, où un chat semble prêt à bondir hors de sa base. Mais au-delà de ces figures familières, Lolek embrasse l’échelle monumentale. Ses sculptures, immenses et imposantes, dominent l’espace tout en lui insufflant une profonde quiétude. Elles sont des ancrages, des phares qui interpellent par leur puissance.
Le bronze, ce métal millénaire, se fait sous les doigts de l’artiste, un écho à l’éternité. Maîtrisant la sculpture de la conception de l’oeuvre à son vernis final depuis son atelier il joue avec les patines, les teintes et les textures pour insuffler à chaque pièce une profondeur unique. Il explore des techniques variées : coulée traditionnelle, cire perdue, ou encore finitions innovantes qui donnent à ses œuvres une lueur presque organique. Lolek ne se contente pas de façonner des pièces d’art ; il façonne des présences. Ses créations semblent respirer, prêtes à se mouvoir d’un instant à l’autre.
Cette maîtrise a permis à Lolek d’exposer ses œuvres dans les plus grandes galeries de France, d’Avignon à Saint-Paul-de-Vence en passant par Honfleur. Mais ses sculptures ne se limitent pas aux espaces feutrés des galeries ; elles investissent aussi les espaces publics, où elles entrent en résonance avec l’environnement et le regard des passants. Parmi ses pièces les plus marquantes, Le Colosse Réfléchi, imposante figure d’homme accroupi, invite à la méditation, tandis que L’Ascension Animale capture la grâce d’un aigle en plein vol. Fort de cette reconnaissance, Lolek bénéficie de la confiance d’institutions telles que la mairie de Bonneville, qui lui confie l’installation d’œuvres pérennes pour inaugurer son éco-quartier. Le travail de Lolek dépasse les frontières de son pays natal, traversant l’Europe au gré des salons d’art contemporain, de Barcelone à Zurich, de Paris à Bruxelles. Chaque exposition est une invitation à plonger dans son univers et à ressentir la force tranquille de ses sculptures monumentales.
Mais ce qui distingue Lolek, au-delà de sa maîtrise technique et de son rayonnement, c’est sa vision. Dans ses œuvres monumentales, le sculpteur français capture l’équilibre précaire entre force et fragilité, entre le poids imposant du bronze et la douceur des formes qu’il sculpte. Chaque courbe, chaque texture raconte une histoire d’émotion brute, de tension et de relâchement. L’artiste donne à voir un monde où la matière transcende son inertie pour devenir émotion.
Lolek, artiste de l’intemporel, continue de créer avec la conviction que chaque sculpture – légère ou monumentale -, est une ancre dans le tumulte du monde, un rappel que l’art, comme la vie, peut être à la fois puissant et délicat.
GALLORO Maurizio – BIOGRAPHIE
Depuis son atelier bercé par la sérénité des Alpes, Maurizio Galloro façonne une œuvre profondément enracinée dans la contemplation des éléments et l’harmonie du vivant. Originaire de cette région où l’ombre des sommets dialogue avec la lumière des vallées, le peintre français développe très tôt une fascination pour la dualité inhérente à son environnement : la force brute et la délicatesse infinie, la permanence des pierres et la fugacité des cieux.
Les premiers émois artistiques de Maurizio Galloro émergent au rythme de ses longues marches solitaires en montagne, où chaque roche, chaque ombre semble murmurer une histoire. Animé par cette sensibilité, le jeune artiste en devenir se forme à la peinture et affine sa technique en explorant les subtilités des matériaux : la texture des pigments naturels, les jeux de transparence, et les empreintes laissées par les outils qu’il façonne lui-même.
Maurizio Galloro puise son inspiration dans l’héritage des maîtres du clair-obscur et du minimalisme, trouvant chez Caravaggio la puissance dramatique de la lumière, chez William Turner la poésie des atmosphères éthérées, et chez Pierre Soulages l’expressivité de la matière et du contraste. À cette fascination pour l’art pictural, Maurizio Galloro ajoute l’influence du land art, où la relation entre l’œuvre et son environnement devient essentielle. De cette alchimie naît un langage visuel singulier, oscillant entre intériorité et universalité.
De la précision de son travail à l’huile au geste instinctif de son couteau avec la technique alla prima, Maurizio Galloro donne à ses œuvres une spontanéité et une intensité vibrante. Ses toiles, empreintes d’une sérénité envoûtante, plongent le spectateur dans un monde où chaque nuance, chaque trace compte. La palette du peintre français, dominée par des blancs nacrés, des gris vaporeux et des ombres fuyantes, est traversée d’éclats lumineux, témoins d’un tête-à-tête intense entre ordre et chaos, équilibre et rupture.
Parmi les œuvres majeures de Maurizio Galloro, Acceptation s’impose comme une pièce emblématique. Cette toile baignée de nuances de gris et de lumière diffuse, traduit la rencontre entre le tumulte urbain et une forme d’apaisement intérieur. Les textures travaillées au couteau laissent apparaître des fragments d’architecture et de reflets incertains, comme si la ville elle-même oscillait entre effacement et renaissance. Avec Au plus profond, l’artiste plonge dans une exploration sensorielle de la lumière et de la matière. Les contrastes saisissants entre les ombres et les éclats lumineux semblent révéler un espace en suspension, une atmosphère où le spectateur est invité à s’immerger. Chaque relief, chaque trace laissée par le geste de l’artiste devient une empreinte de mémoire, un écho des paysages intérieurs et extérieurs qu’il réinvente sur la toile.
Exposé dans les grandes capitales de l’art, de Milan à Tokyo en passant par New York, Maurizio Galloro continue de marquer les esprits par son approche poétique et méditative. Ses œuvres ne se contentent pas d’être contemplées ; elles se vivent, elles se ressentent. Chaque création devient un dialogue silencieux entre l’artiste, son sujet, et celui qui s’arrête pour écouter.
À travers son art, Maurizio Galloro nous rappelle que la nature, à la fois fragile et invincible, est une source infinie de beauté et d’inspiration. Ses tableaux ne sont pas seulement des paysages, mais des états d’âme capturés, des fragments d’éternité offerts à nos propres réflexions.
MOONS – BIOGRAPHIE
L’art est un dialogue silencieux entre l’œuvre et celui qui la regarde, une brèche ouverte dans le quotidien, une porte vers l’émotion pure, la réflexion brute. Le sculpteur Moons en fait son territoire, un espace où les formes et les matières se rencontrent, s’assemblent, se transforment. Trouvant en France un écho parfait à sa vision, Moons façonne des œuvres marquées par leur époque, où se mêlent fragments de culture, éclats d’humanité et reflets d’un monde en perpétuel mouvement. La vitalité de la Pop Culture se conjugue à son regard introspectif, donnant naissance à des créations qui interpellent, éblouissent ou troublent. Mais au-delà de l’objet, c’est l’émotion qui importe, la question qu’il suscite, la faille qu’il révèle.
Rien n’échappe à Moons : le détail infime, l’accélération technologique, les contrastes du monde moderne. Tout devient matière à créer. Moons capte, absorbe, réinvente. Son regard est celui d’un observateur attentif, imprégné du tumulte du monde sans jamais s’y perdre. L’anonymat de Moons n’est pas un effacement mais une posture, un choix assumé qui lui permet de rester au plus proche du réel, libre de se fondre dans l’ordinaire pour mieux en extraire l’essence. Le sculpteur arpente les rues, les galeries, les conversations, transformant ce qu’il perçoit en œuvres qui interrogent notre rapport à l’image, au temps, à la mémoire.
Né au Liban, Moons a trouvé dans l’art un refuge et un langage dès l’enfance. Du dessin au graphisme, puis à la sculpture murale, l’artiste façonne une identité artistique où chaque geste pèse, où chaque choix dialogue avec le monde. Son pseudonyme, Moons, évoque la Lune, cette présence discrète mais constante, éclairant l’obscur d’une lumière fugace et essentielle. Ses œuvres portent cette même dualité, entre force et fragilité, présence et mystère.
Les matériaux ont une mémoire et Moons en explore les résonances. Bois, métal, objets manufacturés ou débris du quotidien deviennent dans ses mains des fragments d’histoires recomposées. Inspiré par les avant-gardes du XXe siècle, de Picasso à Duchamp, Moons perpétue l’art de l’assemblage, donnant une seconde vie aux choses, les détournant pour leur insuffler une nouvelle voix. Par cette pratique, le sculpteur contemporain interroge la nature même de l’art, joue avec l’espace et le volume, et nous invite à porter un regard neuf sur ce que l’on croyait connaître. Finalement, Moons questionne. À travers l’appropriation, l’artiste dialogue avec l’histoire et la culture contemporaine, déconstruit des images, réinterprète des icônes et détourne des symboles pour en révéler la charge critique. Comme Warhol avant lui, Moons fait de cette démarche un acte de réflexion : que disent nos objets et nos images de nous ? Que révèlent-ils de nos désirs, de nos croyances, de notre rapport à la consommation ?
Entre assemblage et appropriation, Moons invente un langage qui dépasse les conventions. Ses œuvres sont plus que des compositions, ce sont des expériences, des ponts entre le sensible et l’intellectuel. Chaque détail, chaque nuance est une invitation à explorer, à ressentir. Ses sculptures sont des poèmes visuels, des récits polysensoriels où le tangible dialogue avec l’invisible. Moons célèbre l’art comme un espace de réconciliation, un terrain où les frontières s’effacent, où les cultures se croisent et se répondent. Dans ce langage universel qu’il façonne, Moons donne à chacun la liberté de projeter ses propres émotions, d’écrire sa propre histoire. Ses sculptures murales sont autant de fenêtres ouvertes sur le monde – des éclats de réalité transformés en promesses d’évasion.
Rétrospective
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