
13 Mars – 16 Mars 2025
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TENNANT Mark – ŒUVRES CHOISIES
TENNANT Mark – BIOGRAPHIE
Mark Tennant est un alchimiste des formes et de la lumière, un artiste qui transcende la réalité pour en révéler l’essence. Ses peintures, oscillant entre le tangible et le rêve, capturent des instants suspendus, et chaque coup de pinceau brouille les frontières entre le corps et le décor. Véritable funambule liant figuration et abstraction, Mark Tennant marie avec brio une rigueur académique et une audace contemporaine. Il insuffle à ses scènes une énergie vibrante et une profondeur émotionnelle rare, orchestrée par sa maîtrise technique exceptionnelle.
Né en 1950 à New York, Mark Tennant découvre très tôt le dessin et esquisse ses premières créations. Mais c’est l’Exposition Universelle de 1965, organisée dans sa ville natale, qui marque un tournant décisif : il trouve dans la peinture le medium qui donnera vie à sa vision artistique. Ancré dans l’héritage des grands maîtres du XIXe siècle, Mark Tennant s’inscrit dans un dialogue constant avec l’histoire de l’art. « Je veux tout », dit-il. Et il le prouve. Il veut la discipline classique et la fièvre créative de l’art moderne, l’austérité des musées et l’exubérance des rues. Dans ce désir insatiable, l’artiste convoque le passé pour illuminer le présent, tissant un dialogue entre les siècles, entre le tangible et l’émotion.
Inspiré par le clair-obscur du Caravage, Mark Tennant joue avec les ombres comme un poète avec les silences. Ses couleurs, jamais surchargées, vibrent avec l’intensité d’une harmonie naturelle, rappelant la légèreté des impressionnistes. Mais là où Monet capturait la lumière en plein air, Tennant, dans son atelier new-yorkais, la dompte pour qu’elle danse sur ses sujets. Baignées d’une lumière presque vivante, ses scènes émergent comme des instants fugaces prêts à s’évaporer.
Dans ses toiles, Mark Tennant immortalise la jeunesse contemporaine occidentale et son insouciance, et saisit l’effervescence des fêtes nocturnes et des instants où tout semble suspendu. À ces moments de frénésie répondent des portraits plus sages, des scènes de vie quotidienne : une sortie de métro, un dîner, une salle de musée. Ces instants simples, imprégnés d’une lumière douce, déploient leur universalité sous son coup de pinceau, invitant le spectateur à y projeter ses propres souvenirs. Avec un regard acéré, le peintre américain fige des moments à la fois familiers et intrigants, des instants où l’immersion du spectateur devient totale. Comme chez Degas ou Doisneau, les personnages des toiles de Mark Tennant semblent en mouvement, capturés à un moment d’équilibre fragile entre l’éphémère et l’intemporel.
Professeur exigeant et artiste rigoureux, Mark Tennant prône un retour aux fondamentaux, une immersion totale dans l’histoire de l’art, du Mouvement Académique aux Impressionnistes, pour mieux en réinventer les codes. Durant sa longue carrière, Tennant a laissé son empreinte à l’Academy of Art University de San Francisco, où il a transmis son savoir dès 1998, dirigeant le programme de peinture des beaux-arts entre 2008 et 2009. À l’instar des grands maîtres qu’il admire, Mark Tennant a enseigné l’art subtil de la copie dans des lieux emblématiques tels que le Louvre à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York et le Legion of Honor à San Francisco, mêlant tradition et inspiration dans chaque trait.
Pour Mark Tennant, la création est une quête, un engagement inlassable où chaque geste compte. Ses œuvres, déjà largement reconnues et collectionnées à travers le monde, témoignent d’une vision artistique unique, où l’héritage de l’impressionnisme se mêle à l’avant-garde avec une harmonie saisissante. Ce langage visuel singulier a trouvé une scène à la hauteur de son ambition lors de l’exposition personnelle au Musée Européen d’Art Moderne de Barcelone en 2024. Dans le palais Gomis, plus de soixante œuvres du peintre ont dialogué avec les murs chargés d’histoire, offrant un moment de grâce où le passé semblait céder à l’éclat du contemporain. Cette reconnaissance, au cœur d’une institution artistique majeure, a confirmé Mark Tennant comme une figure incontournable de la peinture contemporaine, un artiste capable de transcender les époques.
À travers ses toiles emblématiques, de Lawn Bathers à Kick en passant par Red Ball, Mark Tennant ne peint pas simplement ce qu’il voit ; il peint ce qu’il ressent. Chaque œuvre devient une passerelle vers un univers profondément personnel et universel à la fois, où le spectateur est invité à se perdre et à rêver. Dans un monde d’images éphémères, les peintures de Mark Tennant captivent et persistent, comme une étoile discrète mais éclatante au firmament de l’art contemporain.
GARIBAY Mariela – ŒUVRES CHOISIES
GARIBAY Mariela – BIOGRAPHIE
Les œuvres de la sculptrice Mariela Garibay dégagent une volupté et une délicatesse inégalées, comme si chaque ligne et chaque courbe étaient façonnées pour capturer l’essence même de la douceur. Sans se considérer comme l’unique voix de son époque, Mariela capte avec justesse les aspirations et les émotions de tous ceux qui croisent ses créations. Chaque sculpture raconte une histoire intime, se dévoilant pleinement dans le dialogue avec le spectateur. C’est dans cette alchimie entre l’artiste, l’œuvre et le regard qu’elle devient vivante, chargée de sens.
Dès ses premiers pas dans l’art, Mariela Garibay a fait de la sculpture son langage privilégié. À travers ce médium, elle cède une part d’elle-même : ses pensées, ses désirs et ce besoin vital de partage. Chaque forme naît d’une sensibilité aiguisée, d’une écoute attentive du monde et de l’autre. Cette attention lui permet de créer des œuvres délicates et puissantes, où la grâce se mêle à une profondeur introspective. Les sculptures de Garibay deviennent des invitations à ralentir, à contempler et à retrouver une sérénité parfois enfouie.
Formée au Pérou, Mariela Garibay a affûté son talent à l’Université Pontificia Universidad Católica del Perú, avant de poursuivre avec brio un master en dessin urbain à l’Université de Barcelone, remportant par deux fois le prix Winternitz ainsi que le premier prix du concours national de dessin durant son parcours. Ses débuts avec la pierre lui ont permis d’explorer les textures et les volumes, mais c’est dans le bronze qu’elle a trouvé la liberté d’expression qu’elle recherchait. En maîtrisant la technique de la fonte à la cire perdue, Mariela a sublimé ce matériau noble, transformant ses esquisses en œuvres au caractère intemporel. Cette transition a marqué un tournant dans sa carrière, propulsant ses sculptures sur la scène internationale.
Le bronze, par sa densité et sa robustesse, semble à première vue contradictoire avec la douceur et la légèreté des formes de Mariela Garibay. Pourtant, c’est dans cet équilibre délicat qu’elle excelle. Inspirée par la rondeur et l’harmonie, ses œuvres évoquent la plénitude. Comparées parfois à celles de Botero pour leur volupté, elles s’en distinguent par leur quête d’introspection et une approche plus spirituelle, héritée de la sensibilité de la sculptrice péruvienne Tilsa Tsuchiya. Chaque courbe, chaque détail exprime une émotion, une pensée suspendue entre la matière et l’immatériel.
Son processus créatif est un dialogue constant entre l’idée et la forme. De l’esquisse sur papier au travail minutieux de l’argile, chaque étape est empreinte de patience et de respect pour les traditions. La patine finale, appliquée avec soin, révèle des nuances riches et subtiles, achevant de magnifier ses sculptures. Ces pièces, par leur éclat et leur finesse, deviennent des phares pour les âmes en quête de paix et de beauté.
Au-delà de ses sculptures, Mariela Garibay offre une expérience. Ses chérubins, ses figures poétiques, ou encore ces instants de douceur comme la pose esquissée dans Embrace, captivent, font naître un sourire ou suscitent une réflexion profonde. Qu’elles soient monumentales ou plus humbles, elles résonnent comme un écho aux moments fugaces qui colorent nos vies : une étreinte, un rêve, un instant de grâce. Fidèle à sa mission de transmission, Mariela Garibay guide ses collectionneurs et admirateurs vers un sanctuaire intérieur dans lequel la force et la douceur se rencontrent.
Aujourd’hui, forte d’une reconnaissance internationale dans l’art contemporain, Mariela Garibay continue d’enrichir le monde de ses créations. Chaque sculpture témoigne de sa capacité à allier technique et émotion, tradition et modernité. Elle nous invite à un voyage hors du temps, à travers ses formes élégantes et apaisantes, laissant dans son sillage une empreinte lumineuse et indélébile.
INABA Tomohiro – ŒUVRES CHOISIES
INABA Tomohiro – BIOGRAPHIE
Tomohiro Inaba est un architecte du vide, un sculpteur de songes. Né en 1984 dans la préfecture de Tochigi, ce territoire japonais où la nature et les traditions se croisent dans un murmure harmonieux, il puise dans son environnement une inspiration inépuisable. Dès l’enfance, la pâte à modeler s’impose comme son premier langage, un terrain d’expérimentation dans lequel naissent villes imaginaires et récits fantastiques. Ce jeu d’enfant, empreint de liberté et de curiosité, s’est métamorphosé en une quête artistique qu’il poursuit avec une dévotion absolue. Diplômé de l’Université d’Art de Bunsei, où il obtient en 2011 un doctorat en sculpture, Tomohiro Inaba s’impose comme un maître conteur, explorant les frontières entre la matière et l’espace.
Dans son travail, le fil de fer est une écriture, une calligraphie tridimensionnelle qui capture le mouvement et le souffle de ses idées. Ce matériau malléable permet à Tomohiro Inaba de donner forme à ses visions. Un cerf surgissant dans la nuit des montagnes a éveillé en lui une révélation : celle de transposer la fluidité de ses croquis en volumes légers et vibrants. À travers des entrelacs délicats, les sculptures d’Inaba naissent, s’élèvent, et se dissolvent dans un jeu subtil entre le tangible et l’éphémère. Le fil se tord, s’assemble, et parfois s’efface, laissant des espaces vides – des « kuuhaku » – qui ne sont pas absences, mais respirations, comme autant d’invitations à rêver.
La technique de Tomohiro Inaba est une danse entre contrôle et abandon. Il commence par des esquisses, où chaque ligne guide le futur entrelacement du métal. Puis, patiemment, il façonne la matière, torsadant, pliant et ajustant chaque fil avec une précision qui évoque celle des maîtres de la Renaissance qu’il admire. Inspiré par Michel-Ange et Léonard de Vinci, Tomohiro ancre ses œuvres dans un réalisme anatomique, où les formes animales et humaines respectent les proportions avant de s’évanouir dans l’imaginaire. Mais son univers ne se limite pas aux grands maîtres. Le cinéma, la musique, et surtout les mondes oniriques du Studio Ghibli nourrissent son travail. Comme dans « Le Voyage de Chihiro », ses sculptures capturent une magie flottante, une frontière où le réel se mêle au fantastique, et où chaque silhouette semble vibrer d’une vie propre.
Les sculptures de Tomohiro Inaba, qu’elles prennent la forme d’un cerf majestueux ou d’un cheval qui s’efface dans l’éther, sont autant de poèmes visuels. À Hong Kong, Le Voyage d’une Étoile, une sculpture installée en 2015, dialogue avec l’urbanité dense pour offrir un espace d’évasion. En 2019, la ville de Łódź, en Pologne, commande une licorne monumentale, intitulée Un Espace pour les Étoiles , qui s’impose comme un pont entre les rêves collectifs et l’espace public. Placée près du métro familièrement appelé “ station des Licornes ” par les habitants, cette œuvre incarne l’essence du travail d’Inaba : capturer des fragments de cosmos pour les transformer en récits universels. Dans son œuvre, le vide est une matière à part entière. Ses « kuuhaku », ces respirations dans la composition, permettent aux formes de dialoguer avec l’espace. Ils laissent le spectateur compléter l’œuvre, projeter ses propres émotions et histoires. Ces absences calculées créent une tension délicate entre la présence et l’absence, renforçant l’idée que l’art, au-delà de la matière, est une expérience.
Malgré son succès croissant, Tomohiro Inaba demeure un artisan dans l’âme. Chaque sculpture, qu’elle soit intime ou monumentale, est façonnée seulement de ses propres mains, du premier croquis à la dernière torsion de fil. Son atelier devient un lieu de méditation, où le métal brut se transforme en constellations vivantes, témoignant de son engagement absolu envers son art. Les créations d’Inaba sont aujourd’hui exposées sur tous les continents, des galeries asiatiques aux espaces publics européens, chaque sculpture offrant au monde des fragments de poésie métallique qui capturent l’essence de l’éphémère.
ITO Hirotoshi – ŒUVRES CHOISIES
ITO Hirotoshi – BIOGRAPHIE
Il y a dans les mains d’Hirotoshi Ito, un secret murmuré par la pierre elle-même. Sous ses doigts, ce matériau immuable, symbole d’éternité et de dureté, s’éveille à une seconde vie, plus douce, plus légère, presque irréelle. Né en 1964 dans la région de Matsumoto, Ito a grandi entouré des éclats de pierre façonnés par sa famille depuis plus d’un siècle. Mais si son héritage familial résonne dans chaque sculpture, son regard, lui, ne cesse de réinventer ce que la pierre peut être.
Tout commence au bord d’une rivière. Là, entre les galets polis par le courant, Hirotoshi Ito choisit ses compagnons de création. Une courbe discrète, une texture particulière, une aspérité racontant déjà une histoire : il laisse la pierre murmurer son potentiel. C’est ainsi qu’un galet oval, banal aux yeux des autres, devient sous son ciseau, un sac à main entrouvert débordant de chaînes d’argent ; ou encore, une simple roche grise s’ouvre à mi-hauteur, dévoilant un cœur d’engrenages d’une précision presque horlogère.
Les sculptures d’Hirotoshi d’Ito sont des tours de magie qui s’adressent à notre instinct de curiosité. Qui pourrait rester impassible devant une pierre ouverte comme une coquille, offrant un trésor inattendu de pièces d’or ou de galets miniatures ? Chaque oeuvre est une illusion savamment orchestrée, mais aussi une invitation à sourire. « Je veux que les gens s’émerveillent », confie-t-il souvent. « Que mes sculptures leur montrent que même la matière la plus froide peut transmettre chaleur et joie. »
L’esprit espiègle est au cœur de son art. Cette capacité à surprendre, Hirotoshi Ito l’a cultivée au fil des années. Diplômé du département de travail des métaux de l’Université des Arts de Tokyo, il a appris à maîtriser la rencontre entre des techniques traditionnelles et des approches modernes. Mais son vrai maître, avoue-t-il, reste la nature elle-même : les galets des rivières de Matsumoto lui parlent, et il leur répond avec une précision qui frôle l’alchimie.
Pourtant, derrière ses créations qui étonnent par leur ingéniosité empreinte d’humour, Hirotoshi Ito reste fidèle à la tradition. Entre deux sculptures ludiques, il taille des monuments funéraires, prolongeant l’héritage familial. Ces œuvres plus classiques témoignent d’une autre facette de son talent : celle du sculpteur qui sait inscrire dans la pierre une mémoire, un hommage, une histoire intemporelle.
Mais ce que le public retient surtout, c’est la magie de ses créations. Dans la collection Laughing stone d’Hirotoshi Ito, chaque sculpture est une fenêtre sur un univers où les lois de la matière semblent abolies. Où la rigidité de la pierre cède à la souplesse du textile, où une fermeture éclair peut libérer des trésors insoupçonnés. C’est un art qui invite à voir au-delà des apparences, à croire que même les choses les plus solides peuvent abriter des rêves. Et en contemplant ses œuvres, on ne peut s’empêcher de se demander : qu’est-ce que la pierre nous murmure, que nous n’entendons pas encore ?
KAAIJ Edo – ŒUVRES CHOISIES
KAAIJ Edo – BIOGRAPHIE
Il y a dans l’oeuvre d’Edo Kaaij une alchimie qui échappe au temps, une danse entre passé et présent, où chaque coup de pinceau raconte une histoire ancienne tout en esquissant un avenir encore en gestation. Né en 1970 à Amsterdam, Edo grandit dans l’ombre bienveillante de son grand-père, Cornelis Kaaij, peintre naïf dont les tableaux résonnaient comme des chansons douces sur les murs des maisons. Dans l’atelier de Cornelis, parmi les odeurs d’huile de lin et les nuances infinies d’ocre et de bleu, le jeune Edo apprend les premiers secrets de la lumière.
Cornelis, avec son regard patient, lui montrait comment capturer la simplicité d’un champ au crépuscule, ou la tendresse cachée dans un visage marqué par le temps. Mais si le pinceau glissait déjà entre les doigts d’Edo avec une aisance naturelle, l’enfant rêvait plus grand. Il voyait dans chaque éclat de couleur un monde en devenir, dans chaque texture une porte ouverte vers une réalité parallèle.
Les années passèrent, et l’enfant devenu adulte se détourna un temps de l’héritage familial. Edo Kaaij plongea dans l’abstraction pure, explorant la matière brute, les dynamiques de la couleur et le mouvement imprévisible du geste. Ses premières œuvres pulsaient d’une énergie brute, presque sauvage, comme un cri de liberté. Mais au cœur de cette effervescence, un murmure persistait : celui des visages, des histoires humaines que les couleurs seules ne suffisaient pas à raconter.
Edo Kaaij écouta ce murmure, et c’est ainsi que sa signature s’est imposée : une symphonie subtile entre art figuratif et art abstrait, où les deux se chevauchent comme des vagues entrelacées. Sous son couteau à palette, les visages émergent par fragments, comme s’ils se révélaient timidement dans une brume colorée. Un regard ici, une courbe de joue là, et tout autour, des blocs de couleur vibrants qui semblent en apesanteur. Les toiles d’Edo Kaaij ne se contentent pas d’être vues ; elles appellent à être ressenties, explorées comme des cartes où chaque nuance cache une émotion.
Dans son atelier à Amsterdam baigné de lumière, Edo Kaaij trouve son inspiration dans l’énergie de la ville : les reflets dans les canaux, les passants, les conversations murmurées dans les cafés. Mais ses sujets vont au-delà des frontières visibles. Ses portraits capturent la lumière intérieure, cette bienveillance intangible que l’on croise parfois dans un regard, dans un geste. « Chaque visage est une étoile », dit-il, « une constellation de moments, de souvenirs, de secrets. »
Sa technique est presque une performance en soi. Edo Kaaij manie le couteau à palette avec une précision presque poétique, sculptant la peinture en couches qui capturent et réfléchissent la lumière. Les couleurs qu’il choisit – chaudes, souvent terreuses, parfois éclatantes – semblent vibrer d’une vie propre. Et pourtant, il ne s’agit jamais simplement de technique. Chaque geste, chaque texture, chaque éclat de lumière raconte une histoire plus vaste, un récit tissé de passé et de présent.
L’ombre de Cornelis Kaaij, bien que discrète, plane toujours sur son propre travail. C’est un hommage silencieux, un fil invisible qui lie deux générations d’artistes. Là où son grand-père peignait des scènes empreintes de quiétude, Edo insuffle dans ses peintures une énergie vibrante, une tension entre le calme et le chaos, entre le visible et l’imaginaire. Mais dans cette différence réside aussi leur unité : une quête commune de capturer ce qui, dans la vie, ne peut être saisi autrement.
Aujourd’hui, les œuvres d’Edo Kaaij voyagent bien au-delà des rues d’Amsterdam. De galeries en foires d’art internationales, elles attirent un public fasciné par leur profondeur et leur mystère. Pourtant, malgré cette reconnaissance, l’artiste reste humble, fidèle à l’essence de sa pratique : peindre pour révéler la lumière cachée, celle qui danse à l’intérieur des âmes et des ombres.
Les toiles d’Edo Kaaij ne sont pas de simples portraits ; elles sont des fenêtres ouvertes sur l’invisible, des invitations à regarder autrement, à s’arrêter un instant pour contempler ce qui réside sous la surface. Chaque œuvre est une promesse, un murmure vibrant de couleurs et de formes, qui nous rappelle que l’art, comme la vie, est fait de fragments lumineux tissés dans l’obscurité.
KALA Jean-Paul – ŒUVRES CHOISIES
KALA Jean-Paul – BIOGRAPHIE
Jean Paul Kala appartient à cet univers rare des sculpteurs qui ne cherchent pas simplement à façonner la matière, mais à déchiffrer ses secrets. Depuis son enfance dans le Nord-Kivu, une terre à la fois somptueuse et tourmentée, l’artiste en devenir est happé par les éclats bruts de la vie – les textures irrégulières, les reflets d’un soleil farouche sur le métal et les gestes ancestraux qui transfigurent. Encore enfant, Jean Paul Kala s’échappe vers l’atelier d’un forgeron voisin, où, dans un silence fasciné, il contemple les étincelles virevoltantes du dialogue intime entre le feu et l’acier. Ces visions s’ancrent en lui comme une évidence, imprégnant son regard pour toujours.
Son départ pour l’Europe n’était pas qu’une migration, mais une promesse murmurée à l’avenir. Lorsque Jean Paul Kala pose le pied en Belgique dans les années 2000, il emporte avec lui bien plus que quelques bagages : une détermination ardente, une volonté de se confronter à la matière et d’y inscrire son empreinte. Très vite, les ateliers bruxellois deviennent son refuge, un lieu où les heures se fondent dans la nuit tandis qu’il affine son langage sculptural. Les œuvres de Jean Paul Kala naissent dans une tension silencieuse, prêtes à se déployer dans l’espace, jamais figées. Elles captent la lumière, interagissent avec leur environnement, imposant une présence à la fois sobre et vibrante.
Ceux qui ont croisé l’artiste se souviennent de ses mots, teintés d’émotion presque mystique. « Le métal a une mémoire », affirme-t-il. « Chaque coup, chaque étincelle, chaque soudure est une confession. » Pour Jean Paul Kala, façonner l’aluminium revient à rédiger une poésie où chaque geste est un mot précis, une note vibrante. Son studio, baigné de lumière, est à l’image de son travail : un équilibre entre rigueur et liberté, entre ordre et mouvement. Les plaques d’aluminium y sommeillent, les outils y réclament leur tour, et l’espace tout entier semble attendre, suspendu dans une expectative créatrice. En en franchissent le seuil, on y ressent une énergie presque palpable, comme si les murs portaient l’empreinte de Kala dans chaque geste et chaque souffle de l’artiste.
En 2013, une nouvelle dimension s’ouvre pour Jean Paul Kala avec la création de R&J, une marque de design mobilier où l’art dialogue avec l’espace. Plus qu’un créateur, Kala devient un sculpteur d’atmosphères, façonnant des pièces qui ne se contentent pas d’exister, mais d’habiter le lieu. Une chaise devient un refuge, une table joue l’équilibre entre force et légèreté, chaque ligne porte en elle une intention. La matière, loin d’être soumise, vibre encore, préservant ce frisson brut qui fait l’âme de ses œuvres
Mais c’est dans la sculpture animalière que Jean Paul Kala affirme avec le plus d’évidence son langage propre. Rex, Parda, Simia : autant d’œuvres où la matière semble sur le point de s’élancer, où la puissance contenue du règne animal dialogue avec l’élégance du métal. On y retrouve des réminiscences de son enfance au Congo : les motifs graphiques de l’art Imigongo, la rugosité des paysages volcaniques, la mémoire des formes naturelles. Rien de littéral pourtant, simplement des échos, une filiation discrète qui donne à ses pièces une force universelle.
Les formes organiques de Jean Paul Kala évoquent des éléments sauvages, les contours vibrent comme les muscles tendus d’un animal prêt à bondir. La matière est dense, impérieuse, mais une étrange fluidité s’en échappe, comme une respiration subtile. Parfois, Jean Paul Kala laisse volontairement une aspérité, une fissure : des « accidents » qu’il considère comme le souffle vital de ses pièces. Chaque irrégularité est une écriture de la vie, l’hésitation parfaite entre le chaos et l’harmonie.
Par cette singularité, les œuvres de Jean Paul Kala se sont imposées dans des lieux où l’espace est un acteur à part entière. On les rencontre dans des collections privées, bien sûr, mais aussi dans des environnements plus vastes : des espaces où l’esthétique dialogue avec la circulation du regard et du mouvement. Halls baignés de lumière, espaces de réception, patios silencieux où l’on cherche un point d’ancrage visuel… Là où l’architecture et le design exigent une signature forte, ses sculptures trouvent leur juste place. Elles ne se contentent pas d’orner un lieu : elles lui donnent une cadence, une identité.
Jean Paul Kala ne sculpte pas seulement des formes, mais des présences. Ses œuvres marquent les lieux sans jamais les figer. Elles jouent avec la lumière du jour, transforment les volumes, accompagnent le mouvement de ceux qui les croisent. Les œuvres de Kala ponctuent un espace, lui donnent une résonance, une profondeur. Là où elles s’installent, elles instaurent un rythme, une respiration. Elles n’imposent rien, mais captivent. C’est ainsi que naissent les lieux qui ont une âme.
EUDES Sylvie – ŒUVRES CHOISIES
Depuis les étendues douces et brumeuses de la Normandie, Sylvie Eudes s’est tracé un chemin dans lequel la lumière danse, où la couleur murmure des secrets, où chaque coup de pinceau est une invitation à la rêverie. Petite fille, Sylvie délaissait déjà les poupées pour plonger dans les affres du dessin et de la peinture, explorant instinctivement un langage qui deviendrait l’essence de son être. Aujourd’hui, ses œuvres, comme des fenêtres ouvertes sur l’ailleurs, nous happent et nous enveloppent dans une poésie visuelle unique.
Les toiles de Sylvie Eudes capturent un souffle intemporel. Entre les horizons normands de son enfance et les paysages solaires de la Californie, Sylvie distille un monde baigné d’une lumière qui semble éternelle. On devine l’écho d’Edward Hopper dans ses silences empreints de mystère, la clarté de David Hockney dans ses couleurs vibrantes, mais sa voix reste la sienne, lumineuse et singulière. Les piscines de Sylvie Eudes, miroirs d’eau et d’évasion, scintillent sous des ciels sans fin, évoquant des instants suspendus, fragiles et puissants à la fois. L’eau, la lumière, les ombres légères – tout semble chuchoter, convoquer des souvenirs enfouis que l’on croyait oubliés.
Dans ses tableaux, Sylvie Eudes donne vie à des silhouettes discrètes mais essentielles. Un garçon qui s’attarde au bord de l’eau, une jeune femme absorbée dans ses pensées, un couple figé dans un moment de complicité : ces présences humaines tissent un lien avec celui qui regarde, comme si l’on entrait dans une histoire à peine commencée, dont les contours restent à deviner. Les personnages de Sylvie Eudes ne sont pas seulement des figures ; ils sont des passeurs, nous invitant à devenir, pour un instant, les acteurs de ces scènes empreintes de vie.
Formée au prestigieux atelier des Gobelins, Sylvie Eudes a d’abord exploré le monde effervescent de l’animation et de la bande dessinée, collaborant sur des œuvres iconiques comme Astérix et Obélix ou Le Petit Nicolas. Mais son désir d’évasion et de liberté l’a menée naturellement vers la peinture, cet espace infini où l’imagination s’épanouit sans contrainte. En 2005, Sylvie Eudes fait une rencontre décisive avec la technique millénaire de la laque sur toile, un art complexe, exigeant, où chaque geste doit être parfait. Cette résine brillante devient l’alliée fidèle de la peintre française, permettant à ses œuvres de vibrer d’une lumière presque magique, comme si elles étaient habitées par un éclat intérieur.
Sous les mains patientes de Sylvie Eudes, la laque se transforme. Appliquée en couches successives, polie, séchée, elle révèle des textures profondes, des reflets envoûtants. Chaque tableau devient un joyau, un instant figé entre le réel et l’imaginaire. La lumière y joue le rôle principal, modulant les ambiances, sublimant les couleurs, transformant des scènes simples en univers enchanteurs. Ses compositions, épurées et précises, célèbrent la beauté de l’instant, cet équilibre fragile où tout semble suspendu.
Dans sa collection « Évasion », Sylvie Eudes nous entraine vers le lointain, au-delà des frontières visibles, dans des paysages où le calme et la volupté règnent en maîtres. Ses œuvres, infusées de lumière et de sérénité, sont des invitations à la contemplation, des respirations dans un monde souvent trop rapide. Elles parlent un langage universel, celui de l’émotion pure, et transcendent le temps et l’espace pour nous rappeler que la beauté se cache dans les détails les plus infimes, dans les reflets d’une piscine, dans l’éclat d’un ciel changeant, dans le silence d’un moment partagé.
Sylvie Eudes, magicienne de la lumière, des couleurs et des perspectives, peint un monde dans lequel on voudrait s’attarder, un monde qui, une fois entré dans notre regard, ne nous quitte plus. Ses œuvres, éclats d’un rêve éveillé, sont des promesses d’évasion, des fragments d’éternité que l’on emporte avec soi.
GALLORO Maurizio – ŒUVRES CHOISIES
GALLORO Maurizio – BIOGRAPHIE
Depuis son atelier bercé par la sérénité des Alpes, Maurizio Galloro façonne une œuvre profondément enracinée dans la contemplation des éléments et l’harmonie du vivant. Originaire de cette région où l’ombre des sommets dialogue avec la lumière des vallées, le peintre français développe très tôt une fascination pour la dualité inhérente à son environnement : la force brute et la délicatesse infinie, la permanence des pierres et la fugacité des cieux.
Les premiers émois artistiques de Maurizio Galloro émergent au rythme de ses longues marches solitaires en montagne, où chaque roche, chaque ombre semble murmurer une histoire. Animé par cette sensibilité, le jeune artiste en devenir se forme à la peinture et affine sa technique en explorant les subtilités des matériaux : la texture des pigments naturels, les jeux de transparence, et les empreintes laissées par les outils qu’il façonne lui-même.
Maurizio Galloro puise son inspiration dans l’héritage des maîtres du clair-obscur et du minimalisme, trouvant chez Caravaggio la puissance dramatique de la lumière, chez William Turner la poésie des atmosphères éthérées, et chez Pierre Soulages l’expressivité de la matière et du contraste. À cette fascination pour l’art pictural, Maurizio Galloro ajoute l’influence du land art, où la relation entre l’œuvre et son environnement devient essentielle. De cette alchimie naît un langage visuel singulier, oscillant entre intériorité et universalité.
De la précision de son travail à l’huile au geste instinctif de son couteau avec la technique alla prima, Maurizio Galloro donne à ses œuvres une spontanéité et une intensité vibrante. Ses toiles, empreintes d’une sérénité envoûtante, plongent le spectateur dans un monde où chaque nuance, chaque trace compte. La palette du peintre français, dominée par des blancs nacrés, des gris vaporeux et des ombres fuyantes, est traversée d’éclats lumineux, témoins d’un tête-à-tête intense entre ordre et chaos, équilibre et rupture.
Parmi les œuvres majeures de Maurizio Galloro, Acceptation s’impose comme une pièce emblématique. Cette toile baignée de nuances de gris et de lumière diffuse, traduit la rencontre entre le tumulte urbain et une forme d’apaisement intérieur. Les textures travaillées au couteau laissent apparaître des fragments d’architecture et de reflets incertains, comme si la ville elle-même oscillait entre effacement et renaissance. Avec Au plus profond, l’artiste plonge dans une exploration sensorielle de la lumière et de la matière. Les contrastes saisissants entre les ombres et les éclats lumineux semblent révéler un espace en suspension, une atmosphère où le spectateur est invité à s’immerger. Chaque relief, chaque trace laissée par le geste de l’artiste devient une empreinte de mémoire, un écho des paysages intérieurs et extérieurs qu’il réinvente sur la toile.
Exposé dans les grandes capitales de l’art, de Milan à Tokyo en passant par New York, Maurizio Galloro continue de marquer les esprits par son approche poétique et méditative. Ses œuvres ne se contentent pas d’être contemplées ; elles se vivent, elles se ressentent. Chaque création devient un dialogue silencieux entre l’artiste, son sujet, et celui qui s’arrête pour écouter.
À travers son art, Maurizio Galloro nous rappelle que la nature, à la fois fragile et invincible, est une source infinie de beauté et d’inspiration. Ses tableaux ne sont pas seulement des paysages, mais des états d’âme capturés, des fragments d’éternité offerts à nos propres réflexions.
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13 Mars – 16 Mars 2025
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